26 mai – Laura – Action commerciale

LAURA

d’Otto Preminger

Film américain
Date de sortie (France) : 13 juillet 1946
Titre original : Laura
Genre : Inoubliable
Durée : 1h28
Scénario : Jay Dratler, Samuel Hoffenstein et Betty Reinhardt
D’après le roman de Vera Caspary
Photographie : Joseph LaShelle
Musique : David Raksin
Avec : Gene Tierney (Laura Hunt), Dana Andrews (Mark McPherson), Clifton Webb (Waldo Lydecker), Vincent Price (Shelby Carpenter), Judith Anderson (Ann Treadwell)…

Synopsis : Le film s’ouvre sur la phrase : « I shall never forget the week-end Laura died » (« Je n’oublierai jamais le week-end où Laura est morte »). Laura, qui travaillait dans la publicité, a été découverte abattue d’une décharge de chevrotine en plein visage dans le hall de son appartement. Le lieutenant McPherson enquête auprès de ses proches, principalement Waldo Lydecker, un journaliste et critique à la plume acide, qui a fait de Laura une femme du monde, et Shelby, un Adonis sans le sou qu’elle devait épouser. Au fil de ses recherches, où il apprend à la connaître, au travers des témoignages, de la lecture de ses lettres et de son journal intime, et subjugué par un tableau qui la représente, l’inspecteur tombe sous le charme de la défunte Laura.

Laura est un des films noirs les plus marquants. Il est difficile d’analyser ses originalités et qualités sans en dévoiler ses surprises et son charme. On s’en tiendra néanmoins à pouvoir sans grand risque affirmer que rarement une telle osmose s’est faite entre un sujet, l’originalité de sa construction, l’équilibre des personnages et la qualité de leur interprétation, servis par les procédés et le travail de la mise en scène et un thème musical devenu un standard du jazz.

La réalisation du film fut d’abord confiée à Rouben Mamoulian, sous la production de Preminger. Mais les désaccords entre les deux hommes furent rapidement tels que Preminger renvoya Mamoulian, fit appel à un nouveau directeur de la photographie débutant, Joseph LaShelle (qui réalisa un coup de maître) et reprit le tournage à zéro.

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Le court :

Action commerciale

de Pascal Jaubert

France, 2011, Fiction , Couleur, 10’44

Réalisation : Pascal Jaubert
Scénario : Pascal Jaubert
Image : Thomas Walser
Montage : Alexis Lardilleux
Musique : Amaury Chabauty
Son : Julien Cariteau
Interprétation : Yannik Mazzili / Jean-Pierre Paulais / Frédéric Gorny / Marie Paulais

Synopsis : Une maison de campagne isolée. Stéphane, jeune VRP, débarque valise à la main, espérant vendre ses produits ménagers. La maison semble déserte et alors qu’il entre pour s’en assurer, il se retrouve face à deux cadavres et un homme armé’ Comment sauver sa peau grâce à des produits d’entretien ?

L’avis du programmateur : Action commerciale est un film qui devrait être montré dans toute bonne école de commerce. Quelles sont les qualités d’un bon commercial : s’adapter à toutes les situations, représenter les valeurs de son entreprise, valoriser ses produits, instaurer un climat de confiance avec son client, faire preuve de persévérance, de persuasion et de conviction… Tout y est, à cette différence près que le client n’est pas tout à fait la cible habituelle, mais un tueur à gages dérangé en plein travail. Au fond, qu’importe, être commercial est avant tout une vocation. Le ressort comique de cette parodie de film d’horreur est d’aller jusqu’au bout de cette logique de l’absurde en la déclinant sur toute la gamme des produits d’entretien du VRP zélé, qui peu à peu transforme notre meurtrier en une victime de sa stratégie de vente. Une comédie qui décape, efficace et sans bavure.

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