Un monde – Une semaine
Un festival planétaire du court métrage
Évènement unique en son genre : pendant une semaine, d’Anchorage à Sydney en passant par Turin, Riga, Cracovie, Moscou, Londres, Le Cap, Guanajuato, Pembroke aux Bermudes et, bien sûr, par REVEL, dix courts métrages se disputeront les faveurs du public.
Cette année, 1615 films en provenance de 75 pays avaient posé leur candidature. Les 10 courts que l’on retrouve en compétition sont originaires de Géorgie, des Nations-Unies, d’Italie, de Lettonie, de Nouvelle Zélande, d’Espagne, de Suisse, du Royaume Uni et de Syrie.
C’est certainement de Syrie qu’arrive le court le plus brûlant d’actualité :
Mare Nostrum (13’) de Rana Kazkaz et Anas Khalaf, met son focus sur un père qui souhaite un avenir meilleur pour sa fille, un avenir risqué puisqu’il passe par la mer et les passeurs.
Dans Viola, Franca (15’), la réalisatrice italienne Marta Savina a choisi d’évoquer la Sicile des années 1965. Elle tire le portrait d’une jeune femme qui refuse d’épouser l’homme qui l’a violée, au risque de se voir rejetée par sa communauté très traditionnaliste.
Dans Just go (10’45), le Letton Pavel Gumennikov met en scène un jeune homme qui a perdu ses jambes dans un accident alors qu’il était enfant, ce qui ne l’empêche de voler au secours d’une jeune fille harcelée par des voyous.
Hope dies last (7’43) du Britannique Ben Price revient sur l’histoire d’un coiffeur pas comme les autres. Prisonnier dans un camp, c’est lui qui s’occupe des cheveux des nazis, chaque coupe au rasoir pouvant être la dernière.
Dans 8 Minutes (12’40) du réalisateur géorgien Gega Khmaladze, il est question d’un magicien vieillissant auquel on demande un dernier coup de baguette alors que la fin du monde annoncée s’approche à vitesse grand V.
L’Espagne, présente avec deux courts cette année, nous fait découvrir Angel Gomez Hernandez et son Behind (15’), un court sur une femme divorcée, obsédée par l’idée que son ex complote pour tenter de reprendre leur enfant.
Quant à Perfect Day (10’45) de Ignacio Redondo, c’est l’histoire d’un jour qui s’annonçait formidable pour David : un contrat de 10 millions de dollars en poche, un rendez-vous avec une femme superbe, sauf que rien ne se passe comme prévu.
Dans son In a Nutshell (5’), le cinéaste suisse Fabio Friedli nous parle de la vie, de notre environnement, et ce en mettant en scène des fruits. Un régal pour les yeux, nous promet-il.
Fickle Bickle (10’45), de l’Américain Stephen Ward, nous entraîne dans un magnifique manoir dont le propriétaire est parti en vacances, oubliant qu’il y a laissé son plombier, lequel plombier en profite pour reprendre contact avec une camarade de lycée dont il était tombé éperdument amoureux.
Dans Do not Harm (12’) de la néozélandaise Roseanne Liang, on a droit à quelques belles giclées de pigment protéique des globules rouges, vu que des gangsters font irruption dans un bloc opératoire. Rompre le serment d’Hippocrate ou tout faire pour sauver le patient ? Question terrible que se pose l’opératrice. Réponse dans ce film qui ouvre cette 20ème édition du Manhattan short film Festival.
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LES RESULTATS
A Revel
Sur 56 votants
Meilleur film
Do no harm ……………………….. 7 votes
Behind ………………………………. 2 votes
Fickle bickle ………………………. 4 votes
Hope dies last ……………………. 4 votes
Perfect day ………………………… 4 votes
Just go ! ……………………………. 5 votes
Mare nostrum …………………… 8 votes
Viola Franca ……………………… 2 votes
In a nutshell …………………. 10 votes
8 minutes ……………………… 10 votes
Meilleur acteur
Marsha Yuan ………………….. 6 votes
Macarena Gomez ……………. 7 votes
Tarek Slater ………………. 18 votes
Alexandrs Ronis …………….. 8 votes
Claudia Gusmano …………. 14 votes
Slava Natenadz ………………. 3 votes
Résultats mondiaux
Meilleur film :
Médaille d’or ………………………………… 8 minutes
Médaille d’argent …………………………. Viola, Franca
Médaille de bronze ………………………. Mare nostrum
Meilleur acteur :
…………………………………………………. Aleksandrs Ronis (Just go !)