24 août – Les lumières de la ville

Date de sortie : 7 avril 1931

Réalisateur : Charlie Chaplin

Avec : Charles Chaplin, Harry Myers, Al Ernest Garcia , Virginia Cherrill

Genre : Comédie dramatique, romance

Nationalité : Américaine (c’est l’avant-dernier film américain de Charles Chaplin)

 

Synopsis : Etats-Unis, une métropole à la fin des années 20. Un vagabond s’éprend d’une belle et jeune vendeuse de fleurs aveugle qui vit avec sa mère, couverte de dettes.

Suite à un savoureux quiproquo, la fleuriste s’imagine le pauvre hère, qui vient de lui acheter une fleur, en milliardaire. Ce qu’il n’est pas… même s’il se lie d’amitié avec un homme riche et suicidaire qui le prend sous son aile, mais uniquement sous l’emprise de l’alcool. Une fois sobre, le milliardaire renvoie invariablement le vagabond à son triste sort.

C’est donc seul que Charlot se met en tête de réunir les fonds pour guérir la jeune fleuriste de sa cécité. De petits boulots sordides en matchs de boxe truqués, c’est une avalanche de gags qui mènera notre héros vers une des fins les plus célèbres de l’Histoire du cinéma.

 

Chaplin, sous couvert d’une magnifique histoire d’amour, dénonce en même temps les inégalités sociales de son époque, la difficulté de vivre pour les plus démunis en ce début du 20ème siècle.

Tout en étant le premier film sonore du réalisateur, c’est-à-dire avec une musique d’accompagnement (composée par lui-même) et des bruitages, ce n’en est pas moins son avant-dernier film muet puisque sans dialogues. Il marque quasiment la fin du personnage de Charlot.

Accouché dans la douleur (32 mois de tournage !), Les Lumières de la Ville est au final un petit miracle de fraîcheur et d‘équilibre qui pourrait résumer à lui seul l’art de Chaplin.

 

La scène de la rencontre entre le vagabond et la fleuriste s’est étalée sur 535 jours de tournage, n’a été finalisée qu’au bout de la 324ème prise et avec deux acteurs qui ne s’appréciaient pas du tout !

Le film est un immense triomphe international, un des plus massifs dans la carrière de Chaplin, qui sut finalement se faire accepter par le public attiré par le parlant tout nouveau.

C’est surtout par l’image que passe l’immense majorité des gags du film, Chaplin déployant alors toute la palette de son génie burlesque où l’on peut retrouver notamment l’humour de Charlot boxeur.

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