15 octobre – Vini, Vidi Vici et Habemus Papam

(dans la cadre du  choix des adhérents, Hommage à Michel Piccoli)

1/ le COURT

 VENI VIDI VICI de Maxime Flourac

04’12; Fiction; Comédie, France, 2021

Des décors et des moyens inhabituels pour cette comedie décalée qui fleure bon l’absurde.

L’an 185, deux gladiateurs combattent dans l’arène lorsqu’une mise à mort est réclamée par le public. Notre empereur Commodus doit trancher entre un gladiateur ou l’autre, mais s’il décidait à la surprise générale de changer les règles du jeu …?

L’Empereur Jules César est au centre de ce mini péplum signé Maxime Flourac. Le titre, déjà, renvoie à une formule prononcée par le souverain, devenue une expression classique. Elle signifie littéralement “Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu” et désigne un succès rapide. Pas de latin dans le film, pourtant, mais bien la langue française, pour un récit où l’on ne voit aucun Gaulois, irréductible ou pas !

L’action se déroule dans des arènes, et celles d’Arles ont servi de décor. Deux gladiateurs s’y affrontent, mais, au moment fatidique de la mise à mort, commanditée par César du haut de sa tribune, l’impensable arrive. Il lâche : “Euh, j’en ai marre des pouces…” Loufoquerie totale qui donne lieu à la stupeur générale et ouvre vers l’inconnu. Par quoi remplacer le traditionnel pouce baissé ou levé ?

2/ LE FILM

Habemus Papam 

de Nanni Moretti

Habemus Papam !!! nous avons un pape!!!  doit on s’en réjouir ?

Le fantasque Nanni Moretti met en scène, pour ce qui sera un de ses derniers rôles, un Michel Piccoli en cardinal Melville.  Ce dernier, n’en semble pas très convaincu .

Et pour cause c’est lui  qui contre toute attente, se voit élu. Syndrome de l’imposteur ou simple crise de panique ?  le nouveau pape refuse  d’apparaître au  balcon à son peuple de fidèles. Pierre sur cette pierre je bâtirai mon église disait Dieu. Mais c’est  une pierre  fragile qui a été choisie par le conclave . Alors, pour consolider  un Vatican vacillant on fait appel à un psychanalyste. Celui ci, campé par le réalisateur lui même,  se montrera bien plus efficient en gentil organisateur plutôt qu’en maïeuticien des âmes.

Afin de rendre hommage à Michel Piccoli , décédé en mai 2020, nous avions proposé à nos adhérents trois films illustrant la longue carrière de Michel Piccoli «  « Themroc » de de Claude Faraldo (1973) ; « Adieu Bonaparte «  de Youssef Chahine (1985) et « Habemus Papam » (2011) ; ce dernier a été choisi ;

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