16 décembre – Certains l’aiment chaud

En première partie : le 3 jazz trio

Puis le film :

Réalisé par Billy Wilder
1959, USA, 2h 1mn
Avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon …


En bref : deux musiciens au chômage, témoins d’un règlement de comptes entre gangsters, se travestissent en femmes puis se     réfugient dans un orchestre féminin pour échapper à un chef de bande.

Le scénario, à l’origine inspiré de ‘Fanfare d’amour’ (1935) de Richard Pottier, change de cadre et d’époque : Chicago, 1929, la Prohibition.

Certains l’aiment chaud est non seulement l’un des plus grands classiques de la comédie américaine, c’est LE mètre-étalon du genre que l’on doit à l’un des meilleurs cinéastes de l’âge d’or, le génial Billy Wilder.

 

Wilder a toujours été l’homme des dialogues éblouissants, des répliques pleines de sous-entendus. Ici, il s’est véritablement surpassé.

Maître du film noir et de la comédie, il mixe les deux genres avec une maestria confondante de virtuosité, reprenant de nombreux éléments factuels de la Prohibition pour les intégrer à son schéma de fiction. Il enchaîne à un rythme fou les péripéties de nos deux héros, qui se retrouvent embarqués dans un train rempli de jolies jeunes filles.

Film sensuel, histoire hilarante qui multiplie quiproquos et usurpations d’identité, réflexion profonde sur les interdits, comédie musicale à la réalisation virtuose bref, Certains l’aiment chaud est un film référence et miraculeux, dominé par des performances d’acteurs magistrales et des dialogues drôlissimes. Indémodable et toujours aussi percutant !

 

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