23 août – Diamants sur canapé

Diamants sur canapé

Titre original : Breakfast at Tiffany’s

Date de sortie : 10 janvier 1962

Durée 1 h 55

Réalisé par Blake Edwards

Avec Audrey Hepburn, George Peppard, Patricia Neal,…

Genre : Comédie dramatique

D’après un roman de Truman Capote publié en 1950

Nationalité : Etats-Unis

Holly Golightly n’a qu’une passion : les bijoux. Il ne se passe pas de nuits sans qu’elle fasse un arrêt devant la vitrine de Tiffany’s, le célèbre joaillier de la Cinquième Avenue. Sa vie trépidante et ses goûts fantasques surprennent son voisin de palier, l’écrivain Paul Varjak. Elle provoque la fureur de son autre voisin, le Japonais Yumoshi, fatigué par ses « parties » bruyantes jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Toutes les semaines, Holly rend visite au gangster Sally Tomato dans la prison de Sing-Sing qui lui remet des messages « météorologiques » à porter à ses complices. Varjak commence à s’intéresser à cette curieuse jeune femme, à tel point qu’il délaisse sa maîtresse, Edith, la jolie décoratrice qui l’entretient…

A Télérama, le film a été rangé sous l’étiquette (qui ne lui va pas mal du tout) de « comédie magique » où Audrey Hepburn « glisse de scène en scène » dans une orchestration de Blake Edwards « constamment légère, brillante, enjouée ». Dès les premières minutes, c’est magique. A l’aube, sur une musique nostalgique d’Henry Mancini, une femme émerge d’un taxi new-yorkais. Son fourreau noir, ses lunettes de soleil laissent deviner une fête de plus, une fête de trop. Holly (Audrey Hepburn) contemple alors, quelques instants, la vitrine de la bijouterie Tiffany, sur la 5e Avenue. Le seul endroit qui, par l’ordre et la sécurité qu’il reflète, parvient à calmer le désarroi qui l’envahit parfois.

« Blake Edwards signe une comédie sophistiquée et cruelle, inspirée d’une nouvelle magnifique de Truman Capote sur des insatisfaits tendres et graves. Hepburn, bien sûr, qui semble glisser, de scène en scène, à la poursuite de la gloire et de l’amour qui se dérobent. George Peppard aussi, écrivain en panne, gigolo à l’occasion, et régénéré par le sentiment. Comme pour atténuer l’intense mélancolie de ces personnages sans cesse en mouvement, qui ne font que fuir de peur d’être encore plus blessés, la mise en scène de Blake Edwards est constamment légère, brillante, enjouée… » (Pierre Murat, Télérama)

Audrey Hepburn estimait que ce rôle avait été le plus difficile à jouer de sa carrière. Elle a déclaré que la scène où elle devait mettre le chat dehors, sous une pluie battante, fut la plus pénible qu’elle ait jamais eu à tourner. Elle détestait les pains aux raisins, faisant de la scène d’ouverture une véritable corvée pour elle. Par ailleurs, des centaines de personnes l’observaient lorsqu’elle tourna cette scène devant la vitrine de Tiffany. Ceci la rendit nerveuse et elle ne cessa de se tromper dans son jeu. Le fait qu’un membre de l’équipe manqua de s’électrocuter la fit se ressaisir et finir la scène.

La célèbre robe noire signée Hubert de Givenchy (l’une des plus célèbres de l’histoire) portée par Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé a été adjugée pour 410.000 livres (608.000 euros) chez Christie’s à Londres, soit plus de six fois son prix estimé, lors d’une vente aux enchères organisée le 5 novembre 2006. Ce montant reste à ce jour un record pour un costume de cinéma. La romancière Dominique Lapierre, qui l’avait reçue en cadeau de la part de Hubert de Givenchy, avait mis en vente cette robe pour financer la construction de 15 écoles dans l’est de l’Inde. La première d’entre elles a été ouverte le mercredi 28 février 2007.

 

On peut noter dans le film plusieurs expressions françaises d’Audrey :

  • You look très distingué (en retrouvant Paul après une longue séparation) (1h30’15 »)
  • Parce que je ne sais pas mes chers (aux journalistes qui l’interrogent au poste de police) (1h36’20 »)
  • Quelle night ! (à sa sortie de prison) (1h39’40 »)
  • Pourquoi pas ? (à Paul lors de la scène de séparation dans le Taxi) (1h43’02 »)

Un article intéressant sur ce film : http://cecile-desbrun.over-blog.com/article-diamants-sur-canape-de-blake-edwards-1961-critique-du-film-120592194.html

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