22 juillet – Confidences trop intimes – MPU

CONFIDENCES TROP INTIMES

Date de sortie : 2003

Réalisateur : Patrice Leconte

Durée : 1h44mn

Avec Fabrice Lucchini, Sandrine Bonnaire, Michel Duchaussoy…

Genre : Comédie dramatique

 

Parce qu’elle s’est trompée de porte, Anna s’est retrouvée à confier ses déboires conjugaux à un conseiller fiscal, William Faber. Touché par sa détresse, troublé aussi, l’homme n’a pas eu le courage de lui dire qu’il n’était pas psy.
De rendez-vous en rendez-vous, de confessions en confessions, un étrange rituel s’instaure entre eux.

Un duel s’instaure entre un faux psy et une jeune femme en proie à des problèmes de couple. Que se passe-t-il lorsque quelqu’un adresse un discours sciemment, délibérément, à une personne qui est supposée être à la place consacrée pour le recevoir mais qui, en fait, ne s’y trouve que par hasard ?

Cependant, ce manipulateur, qui se révèle habile, perd de sa superbe pour finir, peut-être, par devenir la victime du jeu qu’il a initié. Fabrice Luchini, dans ce rôle, n’est pas véritablement luchinien, mais il reste malgré tout Luchini. Il réussit même dans certaines scènes – notamment celles où il se retrouve seul dans son bureau – à faire preuve dans la retenue d’une justesse remarquable.

Sandrine Bonnaire, quant à elle, ose dire à son psychanalyste des mots d’une grande crudité : un défi pour l’actrice qui s’avoue assez pudique. Comme l’énonce fort justement Jacques Lacan, « une parole n’est parole que dans la mesure exacte où quelqu’un y croit » et c’est toute la teneur de cette histoire. Mais, en utilisant les mêmes termes partage-t-on forcément les mêmes références ?

Pour ceux qui lui reprochent une certaine langueur, Patrice Leconte répond « C’est bel et bien un film d’action, l’action des sentiments, n’est-ce pas là le geste le plus intéressant ? » Il n’en reste pas moins que ce film modeste est un des plus justes qu’il ait tournés.

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Le court

MPU

de Robert Bohrer

Interprétation : Nina Von Düsterlho / Axel Hartwig / Rainer Winkelvass

Synopsis : Deux ans de sobriété afin de passer l’évaluation médico-psychologique et retrouver son permis de conduire… En sortant d’un boîte de nuit avec sa copine Lanka, Frankie se rappelle soudain que l’examen final a lieu aujourd’hui. Ils y vont ensemble, Lanka croit qu’il s’agit d’un casting…

L’avis du programmateur : Remarqué au Festival européen du film court de Brest en 2011 dans la catégorie Film d’école, MPU doit sa réputation à une interprétation sans faille et une idée simple qui permet moult quiproquos à la manière du théâtre de boulevard. Frankie et Lanka se trouvent donc en même temps, dans le même lieu, mais avec des motivations différentes sans que l’un se doute des intentions de l’autre. Tandis que Frankie s’entretient avec le psychologue, Lanka en fait des tonnes dans la salle d’attente, persuadée qu’il s’agit de comédiens en attente du casting alors qu’ils sont tous convoqués suite à des infractions commises sur la route’

 

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